Aptitude de Zita De Leman {Acceptée}

Citation :

X ne s’en souvient pas, mais la veille au soir il a été transformé en vampire. Il se réveille le lendemain matin dans un vieux bâtiment abandonné, se sentant changé et tiraillé par une violente faim. Quelqu’un est devant lui et le regarde d’un air amusé. X demande ce qui vient de se passer, et Y lui explique que désormais, il est une créature du mal, un véritable suceur de sang…

Paris (France), 1521

Zita ouvrit les yeux. Ils s’agitaient, Zita se demandant.. se demandant bien des choses. Où était-elle ? Pourquoi y était-elle ? Quelle heure était-il ? Elle respirait rapidement, comme si on l’avait plongé longtemps sous l’eau et qu’elle revenait de faire surface. Lais soudain, son souffle se fit douloureux, comme si on l’avait violemment frappée à la gorge. Sa bouche s’emplissait de liquide, elle avait la vue trouble. Relevant la tête, elle y vit clair. L’eau ruisselait le long de son visage. Elle constata la situation. Zita venait de s’extirper d’une espèce de bac plein d’eau. Une eau sale, très sale. Elle n’avait pas tout de suite remarquée qu’elle était immergée, et ça n’était qu’en essayant de respirer qu’elle s’était rendue compte de sa posture. La surface de l’eau était lumineuse, comme brillante d’un éclat vert émeraude. Elle n’avait pas pied, et était obligée de battre doucement des jambes pour tenter de rester hors de l’eau. Elle se sentait lourde. Sa robe s’était humidifiée, et on l’aurait dit faite de béton. Respirant à toute vitesse, faisant de chaque bouffée d’air un don du ciel, Zita finit par nager jusqu’au rebord de bois sombre. Se hissant, elle passa par-dessus, pour se laisser tomber sur un sol de dalles froides. Elle écartait les jambes, laissait ses bras endoloris tomber le long de son corps, laissait le froid l’envahir, elle se reposait. Les souvenirs lui revinrent.

*** Elle revoyait George, son ami. Ils s’amusaient prés d’un lac. Le lac, si beau. Ils avaient l’habitude d’y aller. Ils riaient, puis George lui demandait combien de pièces elle avait sur elle. Lui était pauvre, elle était riche. George lui demandait de lui en donner pour s’acheter une baguette de pain. Elle refusait. Il lui tournait le dos, et il lâchait ces mots, froidement : « Tu seras toujours seule ! ».. Zita restait là, seule. Toute la nuit. ***


Zita respira de nouveau brusquement, dans un long soupir, et se releva avec violence, avant de retomber. George ! Où était George ? S’agrippant à un mur de pierres froides, elle se releva difficilement. Sa robe, trempée, pesait toujours très lourd. Elle était blanche à dentelle, ornée de nœuds de-ci, de-là. Un profond vide se faisait en elle. Quelque chose lui manquait… Elle avait faim. Faim comme jamais. C’était incroyablement puissant et assommant. Il lui fallait se nourrir, à n’importe quel prix. Une envie de viande rouge se faisait irrépressible. Ses lèvres, teintées de bleu, n’asspiraient plus qu’à se tâcher de rouge. Serrant les dents, Zita laissa entrevoir des canines pointues, et impatiente de déchirer de la chair. Ses mains, jusque là frêle, se serraient avec force. Elle n’était plus la même. Elle le sentait, elle le savait. Elle ne se sentait aucunement légère, comme si elle était passée à l’âge adulte. Plus aucune considérations futiles, juste l’essentiel. Se nourrir, se défendre : survivre. L’air se fait prévenant, protecteur, et l’avertit du danger avant que le son ne lui parvienne. Elle se jette sur sa proie, avant que le silhouette de celle-ci ne se dessine. Un mouvement brusque, une douleur fulgurante. Un vol plané pour mademoiselle Zita. La jeune fille tombe au sol, continue sa glissade jusqu’à ce qu’elle heurte violemment un mur. Un cri semblable à un rugissement. La « proie » est devenue chasseur, le chasseur est devenu proie. Quelques paroles, inutiles, la dissuadent de retenter quelconque offensive. Mais qu’est-elle devenue ? Elle, si innocente, comment e-t-elle pût se jeter avec férocité sur quelqu’un d’autre ? Elle ne comprends pas, mais ne peut nier que cette montée d’adrénaline a été agréable. Rapide, forte, agile, une bête des plus redoutable. L’inconnu lui promet de quoi repaître sa faim. Soudain, le regard de Zita se fait plus attentif, ses yeux s’éclairent de vivacité, et elle redresse son buste, animale. Elle agit sans réfléchir, l’instinct à succédé à la réflexion. Et quel instinct… L’homme lui explique. Il lui explique ce qu’elle est. La bête si féroce est en fait un vampire. Une vampire. Elle ne parvint pas à être surprise. Elle sait que c’est impossible, et a pourtant l’impression que c’est vrai. Il l’a engendrée. Elle le sent. Comme un animal reconnaîtrait sa mère, Zita reconnaît l’homme. Son odeur, son aura. Elle est sa fille. Pas de « papa », juste une minime reconnaissance. Son cœur ne bat plus. Du moins, elle ne le sent plus. Elle a fin, elle est affamée. Et elle sent qu’elle va bientôt satisfaire ses envies. Elle a envie de hurler de joie, de puissance. Elle est animale, encore une fois. Zita ne réalise pas. Du moins, pas l’ancienne Zita. La nouvelle est née. Elle ne pense plus de la même manière, elle sait qu’elle est vampire, et s’en réjouis. C’est sûrement parce-qu’elle est une enfant qu’elle n’ai ni choquée ni surprise. Lunatique et si manipulable. Il est si simple de la faire devenir quelqu’un d’autre. L’inconnu énumère ce qui peut la tuer, pourquoi il ‘a engendré et d’autres choses qu’elle ne comprend pas, qu’elle ne veut pas comprendre. Elle se relève, incertaine, et dirige son regard acéré vers la silhouette. Elle ouvre la bouche, et a un air bestial. Elle va crier, hurler avec férocité. Elle le sent. Et, dans un rugissement inhumain, elle prononce ces mots :

-« J’ai faim ! »

L’homme semble sourire, bien que Zita ne le voit pas encore. Sa vue commence à s’adapter, au fur et à mesure. Il ricane, et désigne le mur derrière lui, avant de s’écarter. Un humain, inanimé. Cette odeur si appétissante, comment n’a-t-elle pas pût la sentir plus tôt ? Elle bondit, à quatre pattes, se jette avec puissance sur le corps inanimé. Elle l’attrape par la chevelure et tire sa tête, son visage se révélant… C’est George. Elle tremble. George non. Il dort, paisible, doux. Les larmes lui montent, et Zita pleure. Sans gloussement ou sanglots, elle ne fait que pleurer des larmes, c’est tout, et c’est assez. Elle ne peut s’arrêter, elle a faim. Une faim insatiable. Elle tira de nouveau la tête de son ami, dévoilant le cou de celui-ci, présenté comme le plus beau des repas. Elle ouvre la bouche et enfonce canines dans la chair délicate de celui qui fut autrefois, et toujours, son ami. Le sang jaillit, elle a atteint la carotide. Il coule le long de sa gorge, chaud et délicieux. Il dégouline sur son menton, tâche son visage de sang, rougit ses lèvres, la satisfait. Elle aspire le sang encore et encore, ré-enfonce ses canines, rit de manière brusque et animale, trépigne de joie, pleure de rage, euphorique et meurtrie, elle vient de réduire la gorge de son ami en charpie. Et tandis que le sang ruisselle sur ses bras comme la pluie sur les carreaux, elle s’attaque aux poignets de son amis, ses joues, son ventre. Elle ne fait pas que se délecter du sang, elle dévore la chair, recrache quelques morceaux de peau et avale les autres. Elle ne fait pas que vampiriser sa moitié, elle en vient à le dévorer. Vampire et cannibale, elle aime ça. Vorace et même plus. Son rire et ses pleurs se mêlent aux ricanement hystériques de son père, si heureux d’avoir une fille tellement prometteuse. Leur folie se mu en un amour charnel, violent, empli de haine et de bestialité. Ils sont hors du temps, dans un spectacle lugubre et festif… Zita a changé, elle est devenue animale…


[Voilà, c'est fait. Pour les explications, vut que l'on ne peut impliquer Y, j'ai pas trop sû comment faire et j'ai surtout porté l'accent sur le bestialité de Zita. Ca devient un peu du nimporte quoi à la fin, mais bon, j'ai essayé de transmettre la folie animale de mon perso]

Bonjour Zita et bienvenue !

Le texte de l'aptitude convient très bien donc je vais pouvoir te laisser passer à ta fiche.
Par contre, j'ai constaté que parfois tu mélangeais le présent et le passé simple, en RP n'oublie pas que le passé simple est le temps qu'il faut utiliser puisqu'il s'agit de raconter une histoire ^^ Je vais aussi attendre de voir les explications de ta biographie pour dire quoi que ce soit sur les deux ou trois dernières phrases de ton aptitude, qui me laissent un peu perplexes je dois bien l'avouer...

Sinon, ta signature dépasse les normes : 140 pixels de hauteur maximum, texte compris

Je te revois sur ta fiche ! ^^

Pas de problème, je lirais ça donc XD Et pour ta signature, ça me va très bien évidemment ^^
Je te revois donc sur ta présentation, je verrouille ce topic ! ^^