SUPERNATURAL DEVIL'S GATE
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 Promenade nocturne [Taylor]

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Rachel Stones

Rachel Stones


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MessageSujet: Promenade nocturne [Taylor]   Promenade nocturne [Taylor] Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:38

"Merci pour ce dîner. On se voit demain? Parfait."

Il était déjà tard quand Rachel sortit du Cicada Restaurant sur Olive Street, accompagnée de son directeur de thèse avec qui elle venait de passer la soirée. Une très bonne soirée avec délicieuse cuisine italienne et conversations passionantes. Rachel et l'homme qui avait partagé son dîner se connaissaient depuis plus de cinq ans déjà, et ils avaient construit des liens assez étroits. Lui, c'était un homme d'une bonne trentaine d'années. A vrai dire, il n'avait jamais voulu lui dire son âge, ni sa date d'anniversaire. Il était élégant, cultivé, son alter-ego masculin en quelque sorte. Ils passaient souvent leurs soirées ensemble et Rachel l'appréciait particulièrement. C'était bien plus qu'un professeur à ses yeux, c'était un ami.

- Je t'appelle un taxi?
- Non, je préfère marcher. A demain!


Il insista, elle aussi. Rachel se laissa embrasser sur la joue puis regarda pendant quelques secondes son professeur disparaître dans la pénombre. Celui-ci habitait à quelques centaines de mètres de là, en plein centre-ville. Elle aussi, elle habiterait là-bas un jour. En attendant, elle se contentait de son petit deux pièces qui n'était pas si désagréable après tout.

La jeune femme souriait. Elle avait grand besoin d'air. Après trois verres de Chardonnay, elle se sentait légèrement joyeuse. Rachel était une grande amatrice de ce cépage blanc qu'elle avait appris à apprécier lors de cocktails organisés dans le cadre de séminaires. Ce goût du luxe, c'était plutôt atypique pour une chasseuse. Elle avait souvent l'impression de vivre une double vie, d'être une sorte d'agent secret. D'être constamment propulsée dans les extrêmes. En effet, quoi de plus troublant que d'aller boire une bière au Roadhouse juste après avoir assisté à l'inauguration du nouveau pied à terre d'un célèbre décorateur d'intérieur new-yorkais ne jurant que par les canapés au homard au et les cosmopolitans. Troublant, mais constructif. La jeune femme appréciait cette ambivalence. Elle considérait même que c'était grâce à cette double-vie qu'elle arrivait à tenir le cap.

Rachel se mit en marche. Le quartier était désert. Elle savait qu'elle était à plusieurs kilomètres de son appartement et qu'elle ne pourrait pas faire tout le chemin à pied, surtout vêtue de sa jolie robe noire et de ses escarpins, mais chaque chose en son temps. Elle appelerait un taxi plus tard. L'air était frais, vivifiant. Elle descendait Olive Street pour rejoindre Venice Boulevard par la 7ème rue et Figueroa Street. La ville était tellement belle la nuit au clair de lune, tellement mystérieuse. New-York était différente. Pas plus belle, mais différente. Elle continuait à flânait dans les rues fantômes de la ville. L'activité humaine s'était déplacée sur le littoral, vers les clubs et les boîtes de nuit du bord de mer. Elle en savait quelque chose, c'était là qu'elle habitait. Ses oreilles avaient d'ailleurs à supporter l'agitation des nightclubbers ivres qui prenaient son trottoir pour la cuvette des toilettes. Passons. Rachel tourna et prit la septième rue, un artère plus large mais pas plus animée.

Alors qu'elle continuait son chemin, elle fut attirée dans une ruelle par un objet qui brillait d'un éclat particulièrement impressionant dans la vitrine d'un magazin. La boutique ne payait pas de mine. La vitrine n'avait probablement pas été changée depuis des mois et la vitre atteignait un tel état de saleté qu'on ne parvenait presque plus à déchiffrer les étiquettes descriptives posées de façon imprécise plus ou moins près des articles auxquelles elles correspondaient. En s'approchant, on pouvait y deviner les traces de doigts dessinées par des curieux, les marques de bouches laissées par des enfants ou les insannités écrites à travers la buée par de jeunes lycéens en plein âge ingrat. Jamais Rachel n'aurait laissé un tel amoncellement de poussière s'accumuler dans sa propriété, mais elle se surprenait à y trouver un certain charme. Le propriétaire de la boutique était probablement un gentil vieux monsieur passionné d'ésotérisme qui mettait toute l'énergie qui lui restait à transmettre aux autres le savoir et les traditions qui lui sont chères. Il ne s'agissait en aucun cas d'un escroc qui aurait tout mis en oeuvre pour attirer le client dans une atmosphère immaculée et rutilante.

Rachel ne pouvait détacher son oeil de la pièce dont les gemmes brillaient dans le noir, à la lumière des quelques réverbères qui grésillaient dans la rue principale. La jeune femme s'approcha.
Elle avait du mal à quitter des yeux les magnifiques rubis qui ornaient l'objet. Rachel observa les contours de la pièce qui lui semblait pour le moins exceptionnelle. Il s'agissait d'un athamé donc le manche représentait le bouc de Mendes et figurait un pentacle inversé. Le propriétaire du magazin n'était peut-être pas si angélique que ça. La pièce était néanmoins magnifique et avait probablement une valeur inestimable. Que faisait-elle en vitrine, à la portée de tous les yeux et surtout de la main du premier cambrioleur? C'était étrange. Intriguée, la jeune étudiante sortit de son sac son petit calepin, et nota l'adresse de l'emplacement. Il faudrait absolument qu'elle y fasse un tour le lendemain, quand la boutique serait ouverte et le gérant enclin à répondre à ses questions.
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MessageSujet: Re: Promenade nocturne [Taylor]   Promenade nocturne [Taylor] Icon_minitimeJeu 31 Jan - 20:48

Le regard vague, Taylor était comme déconnectée du monde. Il était tard, très tard. Pourquoi traînait-elle aussi tard dans les rues peu sûres de L.A ? Aucune idée… peut-être aimait-elle la nuit, une des rares fois où l’on était pas ennuyée par ce bruit omniprésent. C’était une des choses les plus dures dans le monde des humains, ce bruit omniprésent et permanent. La plupart des démons, lors de leur premières possessions, avaient du mal à s’habituer. On les comprenait. Les humains étaient de loin la race démoniaque la plus bruyante qui soit. Oui, j’ai bien dit démoniaque. Ne vous étonnez pas, je vais d’ailleurs vous convaincre. Prenons les choses sous un autre angle que le vôtre, qui doit habituellement être idéaliste et plein d’espoir. Mettons qu’une race indéfinie soit assez vile pour commettre des crimes sans noms, tels que viols, génocides et j’en passe, et qu’en plus de cela, ils courent à une auto-destruction des plus sûres. Vous me direz d’ailleurs que certains ne sont pas mauvais dans cette race, et qu’ils ne sont pas tous des criminels. Faux ! je vous arrête tout de suite ! Ils ne sont pas des criminels reconnus, mais sont susceptibles de le devenir un jour. La plupart des criminels étaient aussi normaux que vous et moi jusqu’à ce qu’ils commettent l’acte qui les a fait qualifier de fautifs. Ainsi, chacun à déjà eu une envie de meurtre. L’on considère les voyeurs comme des criminels, alors que tout le crime se passe dans leur tête sans qu’il y ai une atteinte physique. Alors, de ce fait, si vous avez déjà imaginé tuer quelqu’un (ce qui est sûr), vous êtes un criminel. Ainsi, avec presque toute sa population criminelle et une tendance à l’ auto-destruction prononcée, je déclare la race humaine démoniaque ! Trêve de réflexions, ré-intéressons nous au personnage fascinant que constitue Taylor… C’était donc assise sur un banc qu’elle songeait à diverses choses plus ou moins importante, allant de l’état de sa coiffure à l’emplacement de la clef Yevnah. Il ne faisait nul doute qu’elle avait des chances de l’obtenir. De une : Elle était bien plu intelligente que la plupart des démons et chasseurs à la recherche de l’artefact ; de deux : elle était difficilement identifiable et il serait surprenant que l’on ne la soupçonne de quelque recherche mégalomane que ce soit ; de trois : il lui suffisait de toucher la clef pour éviter qui que ce soit ne l’obtienne, car son don le lui permettait. Taylor, rassurée et incertaine à la fois, se leva avec une remarquable élégance. Etonnant qu’un démon puisse être aussi gracieux me direz-vous ? Pas du tout ! Belliatulus est un démon asexué des plus efféminés, et, par pure considération esthétique, il n’a jusqu’à maintenant choisi que des enveloppes charnelles féminines. De plus, les démons aussi sont doués d’élégance, et si la définition démoniaque n’est pas exactement la même que la définition humaine, l’enfer a ses « sex-symbols ».. Bon, évitons toute autre divagations, elle seraient réellement étranges et gênantes. Parcourant les rues avec toujours cette nonchalance, Taylor marchait d’un pas léger. C’était assez troublant et fascinant à la fois. Comme un fantôme. On l’aurait crûe évanescente, vous filant entre les doigts, si lumineuse et invisible à la fois. Elle avait un charisme fou, et savait impressionner son monde. Elle passa prés d’une façade, qui devait d’ailleurs $être la partie caché d’un bâtiment, et sentit un énergie. C’était le propre de certains démons, ressentir les énergies magiques. Certains objets pouvaient servir à les canaliser, mais les sentir était plus facile. Ce que les humains appellent chair de poule ou frissons ne sont autres que les symptômes d’une force mystique pas très éloignée. S’arrêtant, Taylor sourit innocemment et se tourna face au mur de pierre froide. L’effleurant des doigts, elle pouvait sentir l’énergie crépiter.. Certains démons, les Guttürellans, dégageaient une énergie mystique singulière. C’était d’une puissance extraordinaire, déboussolante et enivrante à la fois. Ils étaient jusqu’à maintenant maître en la matière de canalisation d’énergie, et avaient des capacité mystiques non-négligeables. Néanmoins, Taylor n’en avait rencontrés que peu, ceux-ci se cachant dans des montagnes vraiment sortie de l’imaginaire, et elle n’avait pût assister à rien d’autre qu’à l’ingérence d’un roc.. Elle soupira. Une telle énergie était toujours extraordinairement profitable. Ca avait l’effet de l’alcool chez les humains, et c’était la pire des drogues. Taylor avait déjà assisté à des libérations d’énergie assez incroyable, grâce à ses voyages incessants. C’était un des démons les plus expérimentés de l’enfer, suite à ses nombreuses expéditions et acquisitions. Elle avait d’ailleurs était spectatrice de la célèbre séance de spiritisme de Dai-Jinn. Ca c’était passé en Inde, à New Delhi. Elle avait réussi à réunir une dizaine de shamans amatrices, qui relevaient plus d’une bande de gamine braillarde excité à l’idée de faire tourner les tables qu’à de vrais médiums. Elle avait ainsi offert dix sacrifices à la Porte de Sheelkan’, et avait donc réussi à libérer Dai-Jinn du sceau dont il était prisonnier. Une sorcière Inca l’avait enchaîné à la porte des siècles auparavant. Dai-Jinn, que nous appelons couramment « Mauvais Génie », lui avait ainsi permit d’exaucer un vœu. Mais ça, c’est une autre histoire que je raconterais ultérieurement, car, après tout, son vœu avait été exaucé. Assister à la libération d’un démon vieux de milliers d’années, qui devait être né en même temps que la culture orientale (cherchez donc ù remonte les légen,des à propos des génies), ça avait été marquant. La puissance mystique libérée avait d’ailleurs provoqué des séismes avoisinants, et une vingtaine de morts par la suite. Quoiqu’il en fut, Taylor continuait de se questionner à propos de ce crépitement. Il fallait qu’elle voit ça. Passant son buste au travers du mur, elle inspecta les lieux. Une boutique pleine de vieilleries. Bah, après tout, peut-être ferait-elle une acquisition intéressante. Elle immisça le reste de son corps, et parcoura la boutique avec intérêt. Que des truc inutiles, telles les racines de mandragore, pattes de poulet ou autres vielles chose. Ca n’était pas un connaisseur. Et puis cette constante obsession à vendre des boules de cristal. Lorsqu’on avait le don de voyance, un verre suffisait. Elle soupira, mais se radoucit. Un objet avait retenu son attention. Un athamé orné de pierres précieuse et d’inscriptions sataniques. Pas besoin de toute cette décoration pour le rendre efficace. Un athamé simple était couramment utilisé pour tracer les pentagrammes propices à divers incantations et invocations, ainsi qu’à canaliser l’énergie. Elle en avait une masse de ces joujous, mais celui-ci était assez amusant. Plutôt joli, et cette énergie.. C’était de lui qu’elle venait. Ca devait être un objet plus ou moins enchanté. Elle le caressa et gémit. Ses doigts pouvaient sentir la douce mélodie de l’artefact, ses cris, ses suppliques. Elle allait enfin lui donner une utilité autre qu’attirer le client. Soudain des doigts dépoussièrent la vitrine, la faisant sursauter. Elle s’éloigna rapidement, et pût observer le visage admiratif d’une jeune fille. Une amatrice de spiritisme et autre sorcellerie ? Sans doute, une curieuse en tout cas… Elle sourit, et, bizarrement, eut envie de connaître les raisons de sa présence. Elle s’approcha de la porte et passa son doigt au travers, avant de la retirer. Elle laissa tomber un objet métallique au sol, qui brilla dans un tintement. D’était le verrou, la porte était maintenant ouverte. Un grincement se fit, et Taylor passa sa tête par l’entrebâillement. Elle claqua des doigts pour attirer l’attention de la jeune fille et lui sourit gentiment :

-« C’est ouvert ! » commença-t-elle, sympathique, « j’ai remarqué que vous vous extasiez devant cet athamé. Entrez donc, je suis sûre que bien d’autre article retiendront votre attention. Après tous, nous somment entre connaisseuses, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle, à la fois complice et amusée.
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Rachel Stones

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MessageSujet: Re: Promenade nocturne [Taylor]   Promenade nocturne [Taylor] Icon_minitimeVen 1 Fév - 19:35

Rachel avait l'espace d'un instant détaché son regard de l'objet et tendu le cou afin de déchiffrer le nom de la ruelle. L'obscurité était telle que la jeune femme peinait à dissocier les lettres les unes des autres. Elle secoua son stylo bille qui commençait à manquer d'encre puis se remit à noircir la page à demi pleine de son calepin. La jeune femme accordait une très grande importance à cet objet qu'elle emportait partout avec elle et dont elle se servait plusieurs fois par jour. Malgré son excellente mémoire, Rachel craignait d'oublier des détails importants et s'appliquait donc à reporter toutes les informations qu'elle jugeait dignes d'être conservées sur ce support et y notait l'essentiel de ses expériences. Il allait sans dire que la jeune femme était une grande consommatrice de papier, et qu'elle ne comptait plus le nombre de calepins remplis qu'elle conservait dans son armoire. Celui qu'elle utilisait actuellement n'avait d'ailleurs plus longtemps à passer dans son sac. A elle seule, Rachel avait de quoi se sentir coupable de la déforestation et participait régulièrement, financièrement ou directement, aux actions en faveur de l'environnement organisés au sein de son université. Il lui semblait d'ailleurs qu'un arbre qu'elle avait planté sur le campus portait son nom. Soit.

Alors qu'elle venait de poser son point final, un clinquement métallique raisonna dans le silence de la rue et attira l'attention de la jeune femme. Ses doigts se crispèrent autour du corps du stylo. Elle s'immobilisa, les sens en alerte. A vrai dire, Rachel était une peureuse pure et dure, ce qui paraissait plutôt paradoxal étant donné qu'elle vivait régulièrement en une seule nuit beaucoup plus d'événements terrifiants que son pseudo-héroïque macho de voisin de palier n'aura probablement à affronter en toute une vie. Ce n'était pas forcement un défaut. La peur est quelque chose d'instinctif, de primordial pour la survie. Sans peur, on est condamné. La peur pousse également à trancher, à décider ce pour quoi il vaut la peine de prendre des risques.

Presque aussitôt, la porte de la boutique s'ouvrit. Les joints de celle-ci étaient vraisemblablement en aussi mauvais état que la vitrine. Elle grinçait terriblement. Un claquement de doigts l'amena à reporter ses yeux et son attention sur la devanture du magasin qui n'était donc pas désert. Rachel n'aurait peut-être pas à reporter sa petite enquête, finalement. Une femme qui avait passé sa tête par l'embrasure de la porte lui indiqua que la boutique était ouverte. Ce simple fait aurait pu surprendre Rachel. En effet, même dans une métropole comme L.A, il était rare de voir de petits commerces ouverts autour de minuit. Or, si l'on se fiait à l'objet présenté en vitrine, on se doutait bien qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel commerce. Ouvrir à des horaires décalées était plutôt monnaie courante dans le monde des vendeurs d'articles paranormaux. La nuit est plus propice aux croyances, au laisser-aller. Non, ce qui surprit Rachel était l'apparence physique de celle qui se présentait comme la gérante, ou du moins comme la vendeuse.

- Vous gérez cette boutique?

La voix de la jeune femme était marquée par un certain étonnement. Ce qu'elle pouvait apercevoir de son interlocutrice était aux antipodes de ce qu'elle avait imaginé être le propriétaire de ces lieux, à savoir un vieux passionné sénile et un peu grabataire. Au contraire, la personne qui lui faisait face était jeune, et le soin qu'elle semblait attacher à son apparence était flagrant, d'autant plus qu'il contrastait avec la poussiéreuse saleté ambiante. Elle se présenta comme étant connaisseuse, ce qui attira l'attention de Rachel. Elle savait donc ce qu'elle vendait et était consciente des potentiels pouvoirs et utilités des produits.

- Connaisseuse? Si l'on peut dire.

Rachel esquissa un léger sourire. Bien évidemment qu'elle était connaisseuse. Elle n'aimait cependant pas faire l'étal de ses talents devant n'importe qui. Elle n'avait pas envie de se faire embarquer dans un plan mystique douteux. La jeune femme l'invita ensuite à entrer et évoqua d'autres pièces à la hauteur de celle qui avait attiré son œil au premier lieu. Rachel, poussée par la curiosité, ne se fit pas prier deux fois et s'engagea donc avec précaution à l'intérieur du magasin. Ses pas faisaient craquer le bois du parquet et soulevaient une épaisse couche de poussière. Les moisissures semblaient déjà avoir attaquées la plupart des murs. C'est dans ce genre de situations qu'elle bénissait l'inventeur des anti-histaminiques. La jeune femme préféra faire tant qu'elle le pouvait abstraction du décor et reporta son attention sur l'objet à l'origine de sa présence. Elle désigna du bras l'athamé dont les gemmes brillaient toujours autant. Le verso qu'elle pouvait à présent observer était gravé d'inscriptions probablement sataniques dont elle était trop éloignée pour tenter d'en décrypter la signification.

- Cet athamé.. c'est un très bel objet.

Rachel leva ses yeux de la pièce pour poser son regard sur les autres articles en vente. Il y avait autour d'elle de nombreux accessoires et objets ainsi qu'une vaste bibliothèque de livres anciens. Elle avait du mal à distinguer les détails des pièces présentes et n'arrivait à percevoir que des contours plutôt flous. La boutique n'était en effet pas éclairée, ce qui l'intriguait quelque peu. Elle releva ensuite le menton vers la jeune femme, attendant sa réaction et espérant recueillir de plus amples informations sur l'origine et l'emploi de l'athamé afin de pouvoir en déduire si il y avait une quelconque raison de s'inquiéter. De plus, si son interlocutrice était aussi connaisseuse qu'elle le prétendait, peut-être pourrait elle en obtenir quelques précieuses données concernant la clé Yevnah qui restait au centre de ses préoccupations. Rachel s'abstiendrait bien évidemment de lancer explicitement le sujet.
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